☠Flash✞✞

Art numérique

Flash était trop gourmand et dépensier sans nul doute… 
Flash était partout : dans les publicités qui criaient “Clique ici pour gagner un iPhone !”, dans les sites de musique avec des menus qui tournaient en 3D, dans les CV interactifs (que personne ne pouvait ouvrir)… Il régnait en maître sur un empire de boutons Play et de barres de chargement à 99%.
Il était aussi un support improbable pour de nombreuses expérimentations. Je découvrais le code entre deux spectaclesen tournée (Marc Calas m’avait donné un pirate de la suite adobe creative 4)  et l’univers poétique et politique qui y grouillait. Des forums de partage en grand nombre des open sources et des personnages inspirants. (Jared Tarbell, Jason Nelson…).
Quelques « objets » exhumés de mon vieux disque dur (attention, ressources machine demandées)
Capture d’écran 12/10/2025, https://www.futura-sciences.com/
retranscription

« Adobe enterre Flash avant l’heure »

Alors que Flash disparaîtra le 31 décembre prochain, Adobe conseille déjà de le désinstaller. C’est la fin d’une époque puisque cette technologie a accompagné l’arrivée du jeu en ligne et des animations sur Internet.
Publié le 22/06/20 par Fabrice Auclert
Le 31 décembre 2020, Flash va rejoindre le cimetière des anciens ténors d’Internet, aux côtés de Altavista, Napster, ICQ et autres Netscape. Technologie vedette de l’animation dans les pages web au début des années 2000, qu’il s’agisse du jeu en ligne ou des publicités, Flash a depuis été dépassé par les HTML5, WebGL et WebAssembly plus sûrs et surtout adoptés par tous les éditeurs puisqu’il faut rappeler que Apple a toujours été contre cette technologie. Il y a 10 ans,  comparait Flash à une disquette alors que tout le monde était passé à la clé USB et au . »
Jared Tardel  (old site web) 

 

Irregular Sticks is a computational painting system employing rapid instantiation of several self-similar graphic objects.
CLICK and HOLD the mouse button to create an arbitrary path of irregular sticks. The longer the mouse button is held down, the larger the resulting instantiation. No control over the direction of travel is provided (but this makes it fun). REFRESH the page to start with a new canvas.
The goal of this particular algorithm was to recreate the painterly effects sometimes achieved when laying down layer after layer of thick paint. To achieve this effect, multiple irregular stick graphics are laid down on top of each other. The sticks towards the bottom are made wider. Slight rotations are occasionally added to give the system further irregularity. Colors were taken from a photograph of rusted desert metal
Irregular Sticks was originally inspired by a large oil painting hung on the wall of Little City, a downtown Austin merchant of magical fruit (the coffee bean). The artist’s name is unknown...
jtarbell, march 2003
Irregular.Sticks / Open source
Patrick Miller « Epiphanie »
Walking.Things / Open source
Walking Things is an environment that generates small, walking computational organisms. Each walking thing is built up from totally random conditions. Appearance, behavior, and walking characteristics are all assigned from a range enabling effective, functional mobility.
Click on a walking thing to permutate its characteristics.
The Flash MX programming environment is perfectly suited for building these types of creatures. Each bug is composed of a set of smaller parts which some, in turn, are composed of even smaller parts. This hierarchical assembly makes programming the behavior of the bug very simple.
All walking things use a 3 x 3 gait, where only three legs are moving at any given time. Each walking thing has a head that maintains direction and destination. A walking thing always walks towards its destination until reaching it, then resets.
The walking thing uses a crude system of ‘dragging along’ its center of gravity. A limitation in the turn radius is also imposed.
Currently, the walking things are completely unaware of each other. This might be an interesting place to start modifications.
jtarbell, march 2003
Matthew Eberhart  « Mind »
Jason Nelson 
est un poète numérique. Né en Oklahoma, il est aujourd’hui maître de conférences en art numérique et écriture à l’université Griffith, sur la Gold Coast, en Australie. Et il a peur du soleil dans ses jours les plus brillants.
game, game, game and again game
Survolant l’esthétique mal dessinée de l’œuvre, une réflexion personnelle sur la façon dont nous/je changeons et changeons continuellement nos systèmes de croyances, accrochée à elle. Passant de niveaux thématiques sur la foi ou l’immobilier, la chimie ou le capitalisme, l’utilisateur découvre poésie corrigée, créatures agitées et bruits de mort et d’immortalité. De plus, chaque niveau contient de courtes vidéos de l’enfance de l’artiste, représentant ces brèves interactions qui font naître de futures croyances. Jeu, jeu, jeu et encore jeu est moins un jeu de score et d’adresse qu’une atmosphère maladroite et décousue, le moi intégré dans un méandre ondulant de la vie.